Qualité de vie au travail : la négociation touche à sa fin
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C’est un avis majoritairement positif qui s’est dégagé dans le camp des organisations syndicales, lors de l’avant dernière réunion de rédaction du projet d’accord-cadre sur la QVT, le 23 octobre. La négociation avance ! Pour l’UNSA cette négociation porte des enjeux majeurs pour les personnels en terme de respect de leur professionnalité, de reconnaissance de leur expertise, de sens à redonner au travail. Il s’agit, comme le précise le préambule, de restaurer un climat de respect et de confiance. Le texte précise la responsabilité des employeurs en ce sens. Le projet d’accord sera finalisé le 25 novembre. C’est le 8 janvier que la ministre recueillera l’avis des organisations syndicales sur leur éventuelle signature.
Ce projet d’accord sur la QVT peut impliquer un changement de culture important dans le fonctionnement des services. Il s’agit bien pour l’UNSA , tout en respectant le niveau de responsabilité de chacun, le statut de la fonction publique, de rompre l’isolement des agents en élargissant les lieux d’expression, de réflexion. Cela permet de mettre de la transversalité dans un système à fonctionnement aujourd’hui trop vertical, trop cloisonné par des barrières quasiment infranchissables.
Plusieurs mesures concrètes sont de nature à améliorer les conditions de travail des agents de la fonction publique :
- l’instauration d’un droit d’expression des agents ;
- des compétences clarifiées pour les Comités techniques et des Comités hygiène et sécurité - Conditions de travail ;
- la mise en place d’espaces de discussion ;
- la priorité à donner à la formation initiale et continue de tous les encadrants ;
- le droit au respect de la séparation entre vie personnelle et vie professionnelle (charte du temps et d’utilisation des TIC ) ;
- la mise en œuvre du télétravail dans la Fonction publique avec un droit de recours en cas de refus d’autorisation à exercer en télétravail.
C’est bien un diagnostic partagé qualitatif et quantitatif (enquêtes DARES – SUMER ) qui est la base de cet accord cadre avec l’objectif que les agents puissent s’approprier leur situation de travail et puissent être partie prenante de l’exercice des missions du service public
Les dispositions de l’accord feront l’objet d’un comité de suivi avec les signataires.
Un fonds (ligne budgétaire) dédié au cofinancement d’actions sera mis en place en 2015.
Les modalités concrètes concernant les espaces de discussion, l’expression des agents ne sont pas figées, seul le principe est instauré. Il prend en compte la diversité des situations sur les trois versants et laisse libre cours à toute initiative (des projets seront sélectionnés pour le financement).
L’UNSA FP consultera ses fédérations lors d’une instance en décembre pour décider de son positionnement